Le Progrès de l'Ain le Jeudi 17 Avril 2008

Deux artistes locales puisent leur inspiration dans la nature

Isabelle Barthod et Inès Frotiée, deux peintres amateurs du Haut-Bugey, ont exposé leurs oeuvres à la récente journée "Les Arts d'Ize", organisée, à Izernore, par le Sou des écoles de la localité. Actuellement Isabelle Barthod expose ses toiles chez Isabelle Patin, Hydrothérapeute (établissement "Atlantis"), dans le quartier Océan à Oyonnax.
D'origine strasbourgeoise, l'artiste a beaucoup voyagé avant de "poser son chevalet" dans la cité des plastiques : Salins-les-Bains, Morteau, les Etats-Unis...

Un projet d'art-thérapie
Ce n'est pas sa formation en "auto-école" qui l'a conduite à la peinture, mais des études parisiennes d'Art-Déco. Elle est chargée de la vie scolaire au lycée Xavier Bichat à Nantua, occupe ses loisirs à la peinture dans son atelier de la rue Lt Minet, et nourrit à ce propos quelques projets. Graphistes à ses heures, elle s'intéresse à la communication.
Grande lectrice, elle garde précieusement sur elle un carnet sur lequel elle note mots et réflexions. Cette "femme à mots", comme elle aime se définir, travaille ses toiles à partir de ces idées jetées sur le papier et se rapproche progressivement de la nature. Isabelle Barthod réfléchit, avec Isabelle Patin à un projet d'art-thérapie.
La pratique de différentes formes artistiques qui permettent d'exprimer ses désirs, ses angoisses, ses douleurs serait complémentaire de l'action de la thérapeute.

Ambiance musicale
Inès Frotiée, de Géovreissiat, a poursuivi des études lycéennes dans la section Arts plastiques, à Lons-le-Saunier puis Lyon. Elle a découvert la technique de la peinture acrylique de façon autodidacte. Elle peint sur toile ou sur bois des oeuvres très "nature" que lui inspire une première forme végétale autour de laquelle vagabonde son imagination créatrice. Elle aime alors s'entourer d'une ambiance musicale.
Les 2 artistes exposeront leur oeuvres au restaurant bio "l'arc en ciel", à Lons-le-Saunier, du 21 juin au mois de juillet.
L'occasion d'une escapade en pays jurassien qui accueille ainsi deux artistes peintres amateurs de l'Ain.

Roger Gros.




Magazine Cote

« Les Fleurs du Mal »

Une exposition de toiles grand format, Isabelle Barthod est une petite nouvelle, elle choisit de montrer sa peinture pour la première fois. Des êtres humains, fortement charpentés, construit comme des sculptures. évoluent dans des univers de couleurs puissamment orchestrées. Le geste est énergique, la matièrc est jetée sur la toile et travailiée au couteau pour un rendu fort et sans mièvrerie.

FR3 a réalisé un reportage (disponible sur K7) sur les isatoy
Informations Rhônes-Alpes - le 6 juin à 19h30




Le Progres de Lyon - 2002

Les obsessions d'Isabelle

Isabelle Barthod se définit comme une « artiste poète ».
Cette graphiste explore le corps humain en mouvement.

Des petites formes démantibulées s'animent sur un fond blanc. Elles dansent et s'étirent indéfiniment. Leur trait se prolonge vers le ciel et traverse un arc-en-ciel. Croisement d'un hornrne et d'une mante religieuse ou nouvelle esquisse de Jean-Paul Goude ? Non, seulement un « Isason ».

lsabelle Barthod leur donne vie depuis vingt ans : « C'est lorsque j'étais aux Etats-Unis que j'ai eu l'idée de ces petits bonhommes. Je travaillais comme graphiste pour un laboratoire à l'université d'Alabama. J'en avais marre de dessiner des petits rats cancéreux. Moi, ma passion, c'est le corps humain en mouvement Et c'est en assistant à des ballets que j'ai eu l'idée de créer ces « Isason ». « Isa » c'est moi, et « son », c'est en rélérence à mon fils ». Chaque « Isason » est accompagné d'une petite inscription en français : « La première inscription s'appelait « La force de vaincre, le pouvoir du ciel ». Les Américains aiment bien cette petite touche frenchie ».

Couteau, tôles et arrêtes de poisson.

Isabelle rentre à Lyon à la fin des années 80, et oublie les « Isason » pendant quelques années. « J'aurais voulu continuer mon expérience Isason, mais je suis devenue du jour au lendemain femme au foyer, à élever des enfants qui n'étaient pas les miens ». Il y a deux ans, Isabelle retrouve la « force de vaincre ». Je me suis retrouvée seule avec mon garçon. J'ai acheté 20 toiles et j'ai repris la série des Isa ». Car « Isason» n'est pas un projet isolé, nè des rêves d'une jeune étudiante francaise, paumée à Birmingham, aux États-Unis. Ce n'est que le premier volet d'un projet plus global des « Isa » qui explore tous les fantasmes el les obsessions d'lsabelle. La série des « Isatoy » est déjà terminée : au fil de l'eau, des corps d'hommes et de temmes nus se prélassent. En projet, une nouvelle série « Isamer », autour de la matière : Isabelle Barthod réunit actuellement les différents ingrédients de ces nouvelles toiles : huile, couteau, tôles et arrêtes de poisson.

« J'essaye de vendre quelques oeuvres. Les « Isason » ne sont pas très chers. C'est trop important de pouvoir cibler tout le monde » . Isabelle Barthod se tient à l'ècart du milieu artistique. Ses oeuvres peupleront des endroits inattendus de l'arrondissement tout l'été : les Isatoy sont actuellérnent disposés au salon de coiffure Noir et Blanc.

Philippe Corbé




Le Progrès - Mardi 5 Aoüt 2003

Isabelle BARTHOD : LA FEMME RENAIT ARTISTE

Brune, grande, d'allure décidée, peu apprêtée, Isabelle Barthod appartient à cette race de quadragénaire qui, après des années de silence, s'affirme et exprime un talent jusque là considéré comme un hobby. Rencontre avec cet artiste qui expose et s'expose au "Bleu de toi" rue Mercière.

Née à Strasbourg, élevée à Montbéliard, fille d'un père autoritaire, brillant doté d'une très forte personnalité, et d'une mère passionnée par son métier d'assistante sociale, Isabelle a un petit frère Michel. Réservée et observatrice, cette sportive dessine. " Enfant je ne me séparais pas de mon cahier, mon confident, révélateur de mes maux mais aussi de tous ces mots, ces phrases que je lisais, récitais et illustrais". Le baccalauréat en poche, notre étudiante peaufine son talent à Paris. L'Union centrale des arts plastiques lui laisse un large champ d'action. Les Etats-Unis séduisent alors cette jeune diplômée ravie de prendre du large. New-York, Birmingham, San Francisco, fidèle à sa réputation l'Amérique donne sa chance à cette désormais graphiste, heureuse, débarrassée, d'un carcan pesant. Au bout de huit ans, la love story touche à sa fin, la France oubliée ressurgit, embellie par ces années d'absence. Retour à Lyon, emploi à Cegid, mort du père, naissance de Jérémie, nous sommes dans les années 1990, période de relative stabilité économique, pause éphémère entre deux crises. Le temps de connaître Lyon, de marcher le long des quais, de s'attacher à certains lieux, certaines gens avant un licenciement qui sonne le réveil.

"PLUS QUESTION DE CRAYONNER, JE ME SENS PEINTRE"
"Indemnités en poche, je me suis achetée vingt-deux toiles vierges et je me suis mise devant mon chevalet. Plus question de crayonner, je me sens peintre, je veux peindre, en couleurs et en relief"

Un travail alimentaire et intéressant dans l'entreprise de son frère Michel, un appartement avec atelier dans la presqu'île, et voilà notre jeune femme métamorphosée. Les kils s'envolent, le moral revient, l'optimisme minimise les soucis quotidiens, efface l'accueil frisquet des Lyonnais face aux artistes méconnus voire étrangers. "Qu'importe aujourd'hui, j'expose et j'explose de projets, de tonus, de dynamisme". La petite fille, toujours prête à croquer l'instant ou le passant, est devenue un peintre désireuse de se faire connaître et reconnaître sous cette nouvelle identité, Isamer, le nom de son exposition colle au propos du restaurant "Bleu de Toi" dédié à la pêche. Moutons blancs et vaguelettes représentent la mer sur un plateau, poissons des îles et coquillages sont alors dans leur élément. Les moules, vermillon, safran, vert gazon donnent le ton ou même le thon, celui de
l'humour mais surtout de l'amour. A chaque port sa pêche mais aussi sa romance résumée en une simple phrase : "la mer est le miroir de mon coeur, le soleil rencontre la lune...". Une affaire d'astre ou plutôt de bonne étoile qui illumine les toiles d'Isabelle.

F.PUVIS DE CHAVANNE




Le Progrès de L'Ain - 30 janvier 2005

Les Variations d'Isa

Isabelle est peintre et c'est à partir des trois premières lettres de son prénom qu'elle a développé son art, dont la principale caractéristique est l'amour.

Isa, plus qu'un simple prénom, une véritable identité. Un "I" pour Idée, un "S" pour S'exprimer, Savoir faire. Un "A" symbole d' l'Artiste, de l'Amour.
Voilà toute la base de tout. C'est à partir de ces trois lettres qu'Isabelle a développé son art. Des isatoy aux isamer en passant par les isason, Isabelle exerce à toutes les pratiques. Certaines de ses créations sont faites de terre, d'autres d'acrylique mais toutes réalisées dans le même état d'esprit. La caractéristique dominante de cette artiste est l'amour. Cet amour présent dans tous les isa.

Un talent d'enfance
Née en juin 1959, cette jeune Franc-comtoise est élevée à Montbéliard. Très tôt, elle se passionne pour la danse, le théâtre, le piano et bien-sûr le dessin. Sa grand-mère maternelle est pianiste. Sa tante adore le cinéma et le théâtre. Et très vite Isabelle comprend qu'elle sera elle aussi artiste. Elle choisit d'intégrer l'union centrale des arts décoratifs de Paris. Elle y reste trois ans avant de partir aux Etats-Unis. Elle aime l'espace de ce vaste pays. Après trois ans à l'Université d'Alabama, elle commence à travailler en temps que graphiste. Très vite, elle reprend sa passion première dessiner "le corps humain en mouvement". Elle commence alors la longue série des isa. Puis la France lui manque de plus en plus. Elle rentre à Annecy puis s'installe à Lyon. Depuis peu, Isabelle a posé ses valises à Oyonnax.
Elle découvre la beauté des montagnes.
Les changements de couleurs au fil des saisons évoluent comme les émotions qui l'habitent.

Des isa diversifiées
Isabelle continue à développer sa créativité avec les isa.
Isa, c'est elle en tant qu'identité. Les trois lettres qui suivent correspondent à une série précise.
Isabelle vient d'achever la série des isapop et prépare celle des isafam. L'estampe de femme féline dessinée à l'aide d'un logiciel informatique devrait être prêt en mars prochain.
A cette date, Isabelle devrait exposer à l'Office du Tourisme d'Oyonnax. Ses toiles seront également visibles dans divers magasins de la ville.

Une artiste proche du public
Isabelle veut avant tout sensibiliser le public. Pour cela, elle trouve son inspiration dans le regard des personnes qu'elle croise dans la rue. Elle ne cache pas avoir horreur des galeries et du monde people. Son objectif principal est de toucher toutes les couches sociales.
De plus, Isabelle aimerait coupler la peinture et le jazz afin de donner un sens différent à son art. De même, des expositions avec d'autres artistes ne seraient pas pour lui déplaire. Alors avis aux amateurs...

Nadège Michaudet



Le progrès de l'Ain du Dimanche 19 mars 2006
"Rubrique Izernore"

Les Arts d'Ize : qualité et diversité

L'exposition de printemps du Sou des écoles d'Izernore, les Arts d'Ize, réunit les artistes amateurs de la région. Créateurs qui, loisirs, hobby, violon d'Ingres, s'adonnent à une activité manuelle, artistique, avec, souvent un rare talent, beaucoup d'originalité, un savoir-faire que les visiteurs de cette nouvelle exposition ont, à chaque étal, appréciés.

Les exposants étaient plus nombreux que d'habitude, multipliant ainsi "les métiers" : Ici, des coussins de patchwork, des bijoux de bois, de plumes, ou de perle millefiori. Là, des jeux réalisés en plaquage de bois, la vannerie d'osier, de rotin ou de paille de bois, des objets de tournerie. Ailleurs, broderie et modelage de pâte à sel, collages et mobiles, "sales tronches" de terre vernissée ou peinture au couteau....
On aurait voulu que les visiteurs soient plus nombreux encore pour admirer ces créations de qualité. Quant aux enfants, ils se sont essayés eux-aussi, à l'art du dessin car un concours leur était destiné qui permettait de libérer les parents pendant la visite de l'expo ou les organisateurs "embauchés" aux entrées, au buffet ou à la buvette....
Artistes photographiés : Paul Fillot (Veyziat) tourne les bois de la région, Florence Frégolent (Martignat) perles millefiori, bois, plumes pour les bijoux, et Isabelle Barthod (Oyonnax) acrylique, encres, pastels, huile au couteau expose chez Mr. Bricolage à partir du 23 mars 2006.



Le progrès de l'Ain du vendredi 31 mars 2006


"Premier salon de l'amateur d'Art"
Organisé par le Rotary Oyonnax Plastics Vallée au profit du nouvel Hôpital, il a lieu les 1er et 2 avril à Valexpo.

Le Rotary Oyonnax Plastics Vallée, club service reconnu d'intérêt public présidé par Elisabeth Garnier-Rolland a décidé de ce réunir ce week-end à Valexpo, des hommes et des femmes, amateurs d'art. Il s'agit ainsi de valoriser les talents locaux (mais pas seulement) qui s'expriment dans la peinture, le dessin, la sculpture. Ce premier salon de l'amateur d'art, qui pourrait bénéficier des proches succès des salons de l'Habitat et des vins de France à Oyonnax, est placé sous le parrainage de Raymond Farichon. Pour l'occasion, le peintre Oyonnaxien a fait don au Rotary d'une oeuvre intitulée "le lac Genin".
Sa toile sera à gagner par l'achat de tombola tout au long du week-end. Ouverture du public en journée, cette manifestation réunira les oeuvres d'une cinquantaine d'artistes régionaux et locaux. Durant deux jours d'exposition le public sera invité à élire une oeuvre, "le coup de coeur du public" dont l'auteur recevra un prix le dimanche 2 avril à 18h00 en fin de manifestation. En marge du salon, le Rotary Oyonnax Plastics Vallée organise également une soirée cabaret, samedi 1er avril. Elle sera animées par Nathaly B et William Grine, eux aussi artistes Oyonnaxiens. Les bénéfices de cette soirée, seront reversés au Centre Hospitalier du Haut-Bugey et devrait servir à acheter des équipements vidéo pour les chambres d'enfants du futur hôpital.